Tournoi de Sumo

Le 10 février, nous avons assisté à un tournoi de Sumo au Ryogoku Kokugikan à Tokyo (pas loin de Akihabara, pour situer). Normalement, il y a 6 tournois par an, dont 3 à Tokyo, qui durent à chaque fois 15 jours. Mais celui auquel nous avons assisté n’en fait pas partie, c’était un tournoi spécial à élimination directe sur une seule journée. De ce que j’ai lu, ce genre de tournoi est plus une démonstration, car le classement des sumotoris n’est pas affecté par le résultat comme lors des 6 grands tournois. Mais pour des gens comme nous qui n’y connaissons pas grand-chose et qui avions juste envie de découvrir (enfin surtout moi, Mathieu en avait déjà vu un), c’était très bien^^.

Les combats de sumo se déroulent sur une plateforme appelée « dohyo ». Sur cette plateforme se trouve un cercle dans lequel aura lieu le combat. Pour faire simple, afin de gagner le match, il faut faire sortir son adversaire du cercle ou bien lui faire toucher le sol par n’importe quelle autre partie du corps que ses pieds. Il y a aussi des gestes traditionnels avant chaque combat visant à chasser les mauvais esprits, comme frapper le sol avec ses pieds ou jeter une poignée de sel à l’intérieur du cercle. (pour info, j’utilise le terme sumotori car c’est le plus commun en France, mais au Japon ils sont appelés « rikishi »)

Deux divisions combattaient ce jour-là, et nous sommes arrivés à la fin des combats de la deuxième division (qui était la première à passer, bref, moi ça me fatigue ces histoires de divisions, mais je suppose que les fans de sports comprendront facilement). Nous avons pu assister à un entracte comique, suffisamment visuel pour qu’on puisse en rire sans vraiment comprendre les blagues. Le plus drôle étant notamment quand ils ont fait combattre des enfants pas bien gros contre des sumotoris… à trois ou quatre contre un, avec quelques lancers d’enfant par ci par là, c’était plutôt bien drôle !

La deuxième division à combattre (la première division, donc) était la plus intéressante car c’est là qu’on y voit les sumotoris les plus forts, dont les deux Yokozuna actuels (le rang le plus élevé que peut atteindre un lutteur). Les combats en eux-mêmes sont assez rapides, il ne s’écoule le plus souvent que quelques secondes entre le moment où les deux combattants se rentrent dedans et le moment où l’un des deux gagne. Mais on assiste parfois à des fins assez impressionnantes, du genre le perdant vole carrément hors de l’arène et manque d’écrabouiller le premier rang^^. Par contre il faut avouer que leur rituel pré-match prend énormément de temps car ils ont tendance à le répéter 3, 4, 5… fois (il y a beaucoup de mauvais esprits faut croire), et à force ça devient un peu frustrant (surtout quand on attend une action sympa le doigt sur l’objectif^^).

En tout cas nous avons passé une très chouette journée, et j’ai trouvé sympa de pouvoir découvrir ce sport propre au Japon (même si on trouve des lutteurs Européens parmi les meilleurs, hé oui !). Voilà une petite sélection de photos pour vous montrer à quoi ça ressemble ! (et toujours plus de photos sur la page Facebook !)


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